Le terme d’addiction est couramment utilisé, or toutes les personnes ne deviennent pas dépendantes du jour au lendemain, à la première consommation de produit ou de pratique d’un comportement. Le passage d’un usage dit simple à une dépendance est complexe et dépend de différents facteurs (individuels, environnementaux).

L’addiction est un processus qui se développe plus ou moins vite en fonction du rythme et de la quantité des consommations ou des pratiques. Elle se manifeste par le besoin et non plus le plaisir d’avoir recours au produit ou au comportement et ce malgré les conséquences négatives, voire délétères qu’elle engendre.

 

Il existe 2 types d’addictions :

 

  • Les addictions liées aux substances psychoactives

Qui comprennent le tabac, l’alcool, le cannabis, la cocaïne, les opiacés (héroïne, codéine, morphine), les médicaments psychotropes, les drogues de synthèse (ecstasy, amphétamines, LSD,…). Elles ont pour point commun d’agir sur le cerveau et modifier notre fonctionnement psychique, notre manière de percevoir, de sentir, de réagir.

Tout comme l’addiction aux substances, l’addiction comportementale peut conduire à de nombreuses problématiques. 

 

  • Les addictions comportementales

La personne parvient à se procurer un plaisir ou soulager un malaise intérieur grâce à la pratique d’une activité. Bien souvent le plaisir éprouvé par la pratique de cette activité est de courte durée, c’est pourquoi la personne répète son comportement pour en ressentir de nouveau les effets qu’elle pense positifs. Ces addictions regroupent les jeux de hasard et d’argent, les jeux vidéo, les achats compulsifs, les troubles du comportement alimentaire, la dépendance sexuelle et/ou affective, la dépendance à l’activité physique, …

 

Comment évaluer ma dépendance ?

 « Allez une dernière fois, et puis après j’arrête c’est promis !  » et finalement vous y retournez le lendemain, quelques jours ou quelques semaines plus tard,

« Il m’arrive de pratiquer mon addiction en cachette, car j’en ai honte et je culpabilise »

« Je m’isole de plus en plus, je vois de moins en moins mes amis, je suis moins présent(e) en famille, et je suis moins efficace au travail ….mon addiction occupe de plus en plus de place dans ma vie »

« Quand j’ai l’occasion de pratiquer mon addiction, je n’arrive pas à me contrôler, ni à arrêter. C’est plus fort que moi, je ne peux pas m’en empêcher »

« Je me sens bien ou soulagé(e) quand je peux pratiquer mon addiction »